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Henri Martin, "Au Bord De La Mer" (s/f) |
¡Qué grato era aquel Joven y qué lleno de savia!
¡Tan ávido de vida!... Y tan dulce en su sueño.
¡La cabeza qué altiva o inclinada con gracia!
¡Husmeando el amor!... que tristemente pasa.
¡Era un don Nadie!... −Pero de pronto ha visto cómo
Le sonríe a la vuelta sin rencor la Fortuna;
Ya no sonreirá como otras veces; sabe
Cuánto cuesta todo eso y cómo se consigue
Su corazón ha echado panza y saluda en prosa.
Se cotiza muy caro... es alguien este Dios;
Ya no va con las manos, sin nada, en los bolsillos...
En su gloria que lleva como un abrigo fúnebre,
Lo reconoceréis banal, vacío, célebre...
Lo reconoceréis, a este desconocido.
DÉCLIN // Comme il était bien, Lui, ce Jeune plein de sève !/ Âpre a la vie Ô gué !... et si doux en son rêve./ Comme il portait sa tête ou la couchait gaîment !/ Hume-vent à l'amour... qu'il passait tristement.// Oh comme il était Rien !... − Aujourd'hui, sans rancune/ Il a vu lui sourire, au retour, la Fortune ;/ Il ne sourira plus que d'autrefois ; il sait/ Combien tout cela coûte et comment ça se fait.// Son coeur a pris du ventre et dit bonjour en prose./ ; Il est coté for cher... ce Dieu c'est quelque chose ;/ Il ne va plus les mains dans les poches tout nu... // Dans sa gloire qu'il porte en paletot funèbre,/ Vous le reconnaîtrez fini, banal célèbre... / Vous le reconnaîtrez, alors, cet inconnu.
Tristan Corbière (1845-1875). Obras completas de Tristan Corbière. Francia: Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1970. Versión en español de José Ramo.