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OCASO

by - enero 31, 2025

 

Henri Martin, "Au Bord De La Mer" (s/f)
 


¡Qué grato era aquel Joven y qué lleno de savia!

¡Tan ávido de vida!... Y tan dulce en su sueño.

¡La cabeza qué altiva o inclinada con gracia!

¡Husmeando el amor!... que tristemente pasa.


¡Era un don Nadie!... Pero de pronto ha visto cómo 

Le sonríe a la vuelta sin rencor la Fortuna;

Ya no sonreirá como otras veces; sabe

Cuánto cuesta todo eso y cómo se consigue

Su corazón ha echado panza y saluda en prosa.

Se cotiza muy caro... es alguien este Dios;

Ya no va con las manos, sin nada, en los bolsillos...

En su gloria que lleva como un abrigo fúnebre,

Lo reconoceréis banal, vacío, célebre...

Lo reconoceréis, a este desconocido.




DÉCLIN // Comme il était bien, Lui, ce Jeune plein de sève !/ Âpre a la vie Ô gué !... et si doux en son rêve./ Comme il portait sa tête ou la couchait gaîment !/ Hume-vent à l'amour... qu'il passait tristement.// Oh comme il était Rien !...  Aujourd'hui, sans rancune/ Il a vu lui sourire, au retour, la Fortune ;/ Il ne sourira plus que d'autrefois  ; il sait/ Combien tout cela coûte et comment ça se fait.// Son coeur a pris du ventre et dit bonjour en prose./ ; Il est coté for cher... ce Dieu c'est quelque chose ;/ Il ne va plus les mains dans les poches tout nu... // Dans sa gloire qu'il porte en paletot funèbre,/ Vous le reconnaîtrez fini, banal célèbre... / Vous le reconnaîtrez, alors, cet inconnu. 



Tristan Corbière (1845-1875). Obras completas de Tristan Corbière. Francia: Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1970. Versión en español de José Ramo. 

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